Le mystère Pascal, celui de la mort et de la résurrection, de l’absence et du surgissement, trouve un écho dans cette lumière diffuse, incertaine, dans ces formes fantomatiques, dans ces instants suspendus.
Le brouillard, comme la foi, ne montre pas, il suggère !
Il oblige à avancer dans l’incertitude, à croire en ce qui se devine. Entre le visible et l’invisible. Entre l’ici et l’au-delà.
Deux langages pour parler d’un même mystère.
La Passion, dans ce théâtre ouaté, ne se crie pas, elle se devine.
Foi et brouillard ont ceci en commun, qu’ils voilent autant qu’ils révèlent.
Ils forcent à voir autrement, à lire entre les formes, à sentir plus qu’à comprendre.
Un voyage entre ce que la foi expose et ce que la brume dissimule.
Car parfois, ce qui bouleverse, ce n’est pas ce que l’on voit. C’est ce que l’on ne voit plus.
Dans ce travail, j’explore les liens entre le visible et l’invisible, l’urbain et le sacré, le réel et le symbolique, en portant une attention particulière à l’atmosphère, au rythme des corps et à la poésie des lieux, entre célébration religieuse et déambulations brumeuses.