Un portrait n’est jamais seulement une image : c’est une rencontre, une tension fragile entre celui qui regarde et celui qui se laisse regarder. Chaque visage devient territoire, chaque regard, un passage vers l’intime.
Chaque portrait est une rencontre silencieuse, une conversation où les mots deviennent inutiles. Ce qui m’intéresse, c’est ce moment fragile où l’être se révèle, à la fois offert et dissimulé. Photographier un visage, c’est chercher la lumière derrière le regard.
Je tente de saisir ce battement d’humanité : un geste, une respiration, un éclat d’émotion. Ces visages racontent une histoire, celle d’un instant suspendu entre pudeur et vérité. Le portrait photographique, pour moi, n’est pas une image figée. C’est un espace de dialogue, une trace de ce qui a eu lieu entre le photographe et son sujet - un fragment de vie confié à la lumière.
Autant de visages qui composent une mosaïque humaine, un miroir de notre propre humanité.
Ces visages racontent autre chose qu’eux-mêmes : une histoire universelle de lumière et d’humanité.